- Un bon nombre de graines contenues dans les mélanges pour graines sont des graines oléagineuses, qui sont très riches en matières grasses. Une trop grande proportion de graines oléagineuses aboutit à une surcharge lipidique du foie et des maladies cardiovasculaires, qu’on pourrait nommer l’effet « fast food ».
- Le deuxième problème est constitué par le tri réalisé par l’oiseau, car il a les graines à disposition toute la journée et peut se permettre de choisir celles qu’il préfère. Cela va à l’encontre d’un bon équilibre nutritionnel, même si le mélange de départ tente d’être équilibré.
- Enfin, la majorité des graines disponibles à la vente sont des résidus de la production humaine, de mauvaise qualité. Elles sont carencées en vitamines et minéraux (présents dans l’écorce), comme la vitamine A. A terme, cela a des conséquences sur le plumage, les muqueuses (prédisposant entre autre aux maladies respiratoires). La diversité limitée des graines et le tri de l’oiseau accentuent les carences.
En pratique, à notre connaissance aucun régime de graine même agrémenté de légumes et fruits,
n’a montré un bon équilibre nutritionnel en captivité.