Voici un tableau qui résume les dominantes pathologiques de la reproduction chez les femelles :
pathologie de la reproduction chez les rongeurs : voici aussi mon article
Les tumeurs mammaires sont particulièrement fréquentes chez le rat, chez qui elles sont le plus souvent bénignes. Leur apparition étant hormono-dépendante, il paraît ainsi logique que la stérilisation permette de les prévenir. C'est ce qui semble être observé en pratique, même si aucun article scientifique n'en fait état à ma connaissance.
Les dystocies sont fréquentes chez le cobaye qui présente une soudure de la symphyse pubienne si elle est mise à la reproduction après 8 mois. Cette barrière physique empêchant le foetus de sortir, la césarienne est alors incontournable. Chez le chinchilla, le moindre stress peut causer un arrêt de la mise base et une taille trop grande des petits peut causer une difficulté à la mise bas.
Les kystes ovariens sont le plus souvent asymptomatiques jusqu'à atteindre des tailles impressionnantes. L'opération est alors délicate du fait de la taille des kystes (imaginez 4-5 cm dans un ventre de cochon d'inde !) qui causent une douleur abdominale et une compression sur le diaphragme. Cette maladie est particulièrement fréquente chez le cobaye et la gerbille.