Initialement, une espèce était considérée comme domestique à partir du moment où l'Homme avait réussi à contrôler sa reproduction, voire à sélectionner des caractéristiques au sein d'une espèce et de les fixer d'une génération à une autre. Dans le Code de l'Environnement, ce sont les espèces non domestiques qui sont définies de la manière suivante « Sont considérées comme espèces animales non domestiques celles qui n'ont pas subi de modification par sélection de la part de l'homme. »
Cela se comprend aisément en parlant du chat, du chien et de la vache par exemple. Les caractères sélectionnés peuvent concerner :
- La "fonction" de l'animal :
comme dans le cas des vaches Prim Holstein (à gauche), qui sont des "usines à lait" lorsque la Charolaise (à droite) est sélectionnée pour la viande. Notez la différence de taille entre le pie des 2 races, et à l'inverse le volume musculaire notamment des muscles des "quartiers arrières" (les plus valorisés en boucherie), on devine aisément l'utilisation de chacune par l'Homme !
certains chiens ont par exemple été sélectionnés et reproduits pour aboutir à des races bien particulières aux instincts spécifiques. C'est le cas du border collie, qui dès l'âge de 2-3 mois révèle un instinct sans pareil pour le gardiennage des troupeaux (voir aussi cette vidéo adorable !!), quand le Cavalier King Charles est un toutou calme et patient qui convient tout à fait à une vie de famille.
Bien sûr, c'est probablement la première chose qui vous est venue à l'esprit, car il est maintenant courant de choisir un animal de race pour ses caractères physiques, qui regroupés s'appellent le phénotype. Généralement, le point de départ est une mutation génétique, ensuite sélectionnée pour devenir stable sur plusieurs générations comme dans le cas du sacré de birmanie (photo ci-dessus) qui présente une robe colourpoint (face et extrémités foncées, corps plus clair) et un poil long.