La principale affection dermatologique des petits mammifères vieillissant est la pododermatite. Les facteurs favorisant sont :
- le surpoids,
- la sédentarité,
- une alimentation inadaptée,
- un sol trop abrasif
- une dermatite urineuse.
Sans prise en charge adaptée, les lésions peuvent s’ulcérer et s’infecter allant jusqu’à une infection des os (le plus souvent à staphylocoques). Un nettoyage des lésions profondes sous anesthésie voire une amputation peuvent parfois être nécessaires.
A la maison, des soins locaux et l’installation de tapis (tapis de yoga, drybed…) permettent de soulager la douleur du patient de de l’aider à se déplacer à nouveau. L’utilisation d’un laser thérapeutique peut être envisagé chez certains vétérinaires pour favoriser la cicatrisation des lésions et plaies des pattes. Chez le cochon d’Inde, la complémentation en vitamine C doit être adaptée. En effet, cette vitamine participe à la fabrication d’un tissu conjonctif de bonne qualité et donc d’une peau moins fragile.
La position en siège permet d'évaluer les pattes de votre lapin et surveiller une pododermatite
Chez le cobaye mâle non stérilisé, les glandes sébacées périanales ont tendance à sécréter un matériel cireux et malodorant avec l’âge. De plus, la poche périanale est plus profonde et l’animal peut avoir plus de mal à se toiletter. Ainsi, le risque d’impaction est plus important et favorise les irritations et les surinfections sont possibles.
Enfin, les animaux vieillissant peuvent souffrir d’une baisse d’immunité ou d’une diminution de l’état général liée à une maladie concomitante, favorisant ainsi le développement d’infestations parasitaires telles que des acarioses comme la gale. C’est notamment le cas des cochons d’Inde qui peuvent être porteurs asymptomatiques de tels parasites. Le traitement de telles pathologies peut parfois être temporisé jusqu’à ce que l’animal soit plus stable pour le supporter.