Le principe général de la vaccination est schématisé dans l'article suivant : cliquez ici.
Le vaccin permet d'exposer l'organisme à une version atténuée ou tuée d'un virus, ou encore à un morceau de ce virus. Cela permet à l'organisme de produire des anticorps sans développer la maladie. Ainsi, en cas d'exposition au vrai virus, l'organisme est déjà "équipé" pour une réponse immunitaire rapide et efficace, grâce à ces anticorps. On appelle cela une mémoire immunitaire. Celle-ci doit être réactivée régulièrement, grâce aux rappels de vaccin.
Le vaccin NOBIVAC Myxo plus est un virus myxomatose atténué qui contient une glycoprotéine du VHD1, et une glycoprotéine du VHD2. Lorsque le virus atténué de la myxomatose se développe, il réplique son matériel génétique. Les glycoprotéines qui sont attachées à l'ARN se multiplient aussi, et l'organisme apprend à reconnaître celles du VHD 1 et du VHD2, produisant ainsi des anticorps contre le VHD 1 et des anticorps contre le VHD2. Il produit également des anticorps contre la myxomatose.
La difficulté intervient lorsqu'un vaccin myxomatose a été effectué sans vaccination VHD 2 :
Dans ce cas, les anticorps contre la myxomatose limitent la multiplication du virus myxomatose atténué contenu dans le vaccin. Ainsi, peu d'ARN est produit, et l'organisme ne produit pas assez d'anticorps contre le VHD. On dit que l'immunisation VHD2 est insuffisante.
Généralement, les lapins sont déjà vaccinés contre Myxomatose et VHD1, ainsi le NOBIVAC MYXO PLUS permettra le rappel Myxo + VHD1, mais il ne protègera pas contre le VHD2.
La solution ?
Faire une vaccination comprenant le VHD2 AVANT la vaccination NOBIVAC MYXO PLUS
(ERAVAC, FILAVAC)